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Contrairement aux scanners à lumière structurée ou à photogrammétrie, le scanner 3D laser repose sur une technologie de télémétrie. Il émet un faisceau laser qui mesure précisément la distance entre le capteur et chaque point de l’objet ou de la scène. Résultat : un nuage de points ultra-dense, souvent composé de millions de coordonnées, est généré en quelques minutes.
Ce type de scanner est capable de couvrir des surfaces importantes avec une grande portée, tout en conservant une précision millimétrique. Il est donc parfaitement adapté pour capturer des bâtiments, des structures industrielles, des machines complexes ou de très grandes pièces mécaniques.
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Le scanner 3D laser est le choix privilégié pour les applications nécessitant une précision absolue à grande échelle. Voici quelques exemples concrets de son utilisation :
➜ Pour un usage terrain plus léger et mobile, le scanner 3D portable peut être une bonne alternative
Choisir un scanner 3D laser implique de bien évaluer les caractéristiques techniques selon vos projets :
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Le scanner 3D laser représente un investissement important, mais il se justifie par un retour sur investissement rapide dans de nombreux secteurs. Il permet de gagner un temps considérable sur les relevés, d’éliminer les erreurs de prise de mesure, et de produire des jumeaux numériques fidèles pour la conception, la maintenance ou la documentation.
C’est également un outil puissant pour améliorer la communication entre les équipes techniques, les sous-traitants et les clients, en partageant des représentations précises et visuellement compréhensibles de l’existant.
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Chaque technologie de scan 3D a ses avantages. Le scanner 3D laser est incontournable pour les relevés de grande envergure ou à haute complexité. En revanche, si vous travaillez sur des objets à taille humaine ou dans un environnement de bureau, un scanner de bureau peut offrir une meilleure résolution à moindre coût.
Pour les besoins mobiles, notamment sur des objets de taille intermédiaire, un scanner à main est souvent plus adapté. Le choix dépend donc principalement du volume à scanner, du niveau de détail souhaité, et de votre environnement de travail.
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Les modèles professionnels de scanners laser 3D se situent généralement entre 15 000 € et 100 000 €, selon les options, la précision et les logiciels inclus. Ce coût est à mettre en perspective avec les économies de temps, la réduction des erreurs et la valeur des données produites.
Certains fabricants proposent également des solutions intermédiaires ou hybrides, avec une technologie laser intégrée dans un format plus compact. Il est possible de louer ce type d’équipement pour des projets ponctuels ou d’opter pour un financement étalé sur plusieurs mois.
Le scanner 3D laser est l’outil incontournable des professionnels qui veulent capturer le réel à grande échelle, avec précision et fiabilité. C’est une solution haut de gamme qui s’impose dès que la rigueur technique et l’efficacité opérationnelle sont essentielles. De la construction à l’industrie, en passant par le patrimoine ou la modélisation avancée, il ouvre un champ d’applications sans limite.
Bien utilisé, il devient une source de données précieuse pour tous les métiers qui cherchent à maîtriser leur environnement, optimiser leurs projets ou enrichir leur documentation technique. Si vos besoins vont au-delà du bureau ou de l’objet, le scanner 3D laser est clairement le choix à envisager.
Cette technologie d’impression 3D est largement utilisée pour le prototypage industriel. C’est grâce à sa rapidité d’exécution que la SLA est choisie en priorité pour cela, en comparaison avec d’autres types d’impression 3D.
En obtenant rapidement un prototype, les avancées et les tests sur le modèle peuvent se faire plus vite. Les versions se succèdent jusqu’à l’obtention de la version finale qui sera utilisée par la suite.
Ce type d’application ne nécessite pas une imprimante industrielle. Les versions professionnelles de bureau conviennent tout à fait pour cela. Elles sont d’ailleurs moins onéreuses. Ce sont des appareils qui procèdent à l’impression 3D à l’envers, c’est-à-dire de bas en haut. Pour ce type d’emploi, il n’y a pas besoin de post-traitement. La vision globale et le fonctionnement de l’objet usiné suffisent pour pouvoir procéder aux ajustements nécessaires.
Par ailleurs, comme les matériaux employés peuvent comporter des différences en terme de propriété (souplesse, transparence, couleurs, etc.). Il est possible de réaliser des prototypes fonctionnels. Cette utilisation sera largement valorisée dans le secteur médical et celui de la joaillerie. En effet, à moindre coût, il devient possible de réaliser des moules sur-mesure. Du fait de la haute résolution, il n’y a pas vraiment de limite en terme de détails. Ainsi, l’impression par SLA peut répondre à toute sorte de demandes de clients pour l’usinage de modèles de bijoux avec un niveau élevé de détails. Du côté du secteur médical et notamment dentaire, cela permet de réaliser rapidement, aisément et à coûts réduits des bridges par exemple parfaitement adaptés à la mâchoire du patient. En effet, pour l’impression 3D, la machine récupère les coordonnées directement à partir des imageries médicales.
Néanmoins, pour obtenir un résultat plus solide, il sera nécessaire de réaliser un post-traitement. Après la production, il faudra placer le résultat obtenu dans une chambre à UV. En effet, les matériaux utilisés sont sensibles à la durée d’exposition aux UV. Ainsi, en prolongeant le processus, la photopolymérisation va se poursuivre jusqu’à stabiliser les chaînes de molécules. Le résultat obtenu après le post-traitement sera alors beaucoup plus solide et résistant dans le temps.
De plus, l’impression 3D par SLA offre une grande liberté de conception. La création d’un résultat transparent est tout à fait envisageable. De même, des prototypes contenant des canaux pourront être employés pour ceux à quoi ils étaient destinés, car les canaux seront vidés facilement. C’est la seule technique d’impression 3D qui permet cela. Ainsi, l’impression 3D permet de réaliser aussi bien des objets uniques, le plus souvent sur-mesure, en petites quantités, que des objets fonctionnels destinés à être usinés à grandes quantités pour la grande consommation.
Le principal atout de l’impression 3D par SLA est sa précision. En effet, le laser UV utilisé permet d’obtenir un niveau de détail l’ordre de 140 microns. De plus, l’épaisseur de chaque strate imprimée a un impact sur l’aspect de la surface. Avec la SLA, l’épaisseur se situe entre 25 et 100 microns, ce qui est extrêmement mince. Le rendu est donc très lisse et sans aspérité. Cet aspect visuel est renforcé par le fait que la photopolymérisation se poursuit lors de l’impression, ainsi les chaînes de molécules se forment aussi bien sur l’axe des X que celui des Y.
La rapidité d’exécution est également un des atouts de l’impression par SLA. Dans l’ingénierie, le temps est précieux. Un petit détail peut changer énormément sur le résultat final. Ainsi, en procédant à des versions successives dans de faibles délais, les ingénieurs gagnent du temps et donc de l’argent. De plus, il est possible non seulement d’imprimer des exemplaires rapidement, mais il est en plus possible de les assembler entre eux sans perdre de temps.
Le niveau de reproductibilité est également à mettre en avant pour cette technologie. Cela permet notamment de répondre à des exigences de précision pour des utilisations dentaires. Cela concerne également la haute joaillerie avec la production d’exemplaires uniques et particulièrement complexe. Les résultats obtenus en 3D sont parfaitement fidèles à la version numérique. Cela est dû à la nature même de cette technique. En effet, c’est la lumière et non la chaleur qui provoque cette réaction chimique. Malgré l’utilisation de plastique, il n’y a donc aucun risque de rétractation ou de dilatation. Associé à un degré d’exactitude extrême, la reproductibilité est au rendez-vous impression après impression.